19 novembre, 2014

Le cardinal Burke affirme que c’est le diable qui sème la confusion à propos du mariage

Pour le cardinal Raymond Burke, il n’y a pas de doute : la confusion et les erreurs actuelles à propos du mariage sont l’œuvre du diable. S’exprimant devant quelque 300 délégués lors d’une conférence sur la famille et le mariage organisé par Catholic Voice à Limerick, en Irlande, il a déclaré samedi : « Même au sein de l’Eglise, il y a ceux qui voudraient obscurcir la vérité sur l’indissolubilité du mariage au nom de la miséricorde. »
Celui qui vient d’être remercié comme préfet de la Signature apostolique et renvoyé vers la fonction en l’occurrence peu honorifique de cardinal protecteur de l’Ordre de Malte est un cardinal jeune – 66 ans – qui a encore beaucoup à apporter à l’Eglise comme l’un de ses princes et fidèles serviteurs du pape. Il l’a montré en parlant clair sur les événements qui viennent de secouer à travers cet étrange synode dont il a publiquement regretté qu’il se soit focalisé sur la communion pour les divorcés « remariés », la cohabitation et le « mariage » des couples de même sexe.
Il faut écarter ces sujets, tenir ces controverses « brûlantes » « hors de la table » des discussions, a-t-il déclaré, affirmant qu’ils avaient détourné le synode de son véritable travail lors de la première session d’octobre, rapporte The Catholic Herald.
Le cardinal a rappelé que ces questions ne peuvent pas faire l’objet de discussions parce qu’elles sont déjà réglées. On ne peut envisager, en ce qui concerne l’accès à la communion, un assouplissement des restrictions imposées à ceux qui ont divorcé et qui se sont « remariés » sans faire constater la nullité de leur mariage originel : « Je ne parviens pas à comprendre comment – si le mariage est indissoluble et qu’une personne vit en contradiction avec cette indissolubilité du mariage – comment une telle personne peut être admise à recevoir la sainte communion », a-t-il déclaré.
Et de demander aux fidèles laïques d’écrire au Pape, aux autorités vaticanes, à leurs évêques, pour faire connaître leur manière de voir. Cet appel à l’action se double d’un devoir d’information et de formation des consciences ; et sur ce plan-là  le cardinal Burke est en première ligne.
Il a dénoncé avec colère la « mentalité contraceptive » qui est « contraire à la vie », l’accusant d’être à la source de la « dévastation qui chaque jour s’opère dans le monde par le jeu de l’industrie riche à millions de la pornographie », et de la « politique incroyablement agressive » du lobby homosexuel. Autant de réalités qui peuvent seulement aboutir au « profond malheur et même au désespoir de ceux qu’elles touchent ».
Le cardinal Burke s’est dit « poussé aux larmes » par les tentatives de mettre en place la « théorie du genre » dans les écoles : elle est « inique », a-t-il martelé, ajoutant qu’il ne devrait pas être permis d’exposer les enfants à une « pensée aussi corrompue ».
Mais « la société est allée encore plus loin dans sa confrontation avec Dieu et sa loi en détournant le nom du mariage pour qualifier les liaisons entre des personnes de même sexe ». C’est sous un tonnerre d’applaudissements qu’il a précisé récuser le terme de « mariage traditionnel » pour désigner le mariage entre un homme et une femme.
« Je réponds : y a-t-il une autre forme de mariage ? J’ai peur qu’en utilisant ce type de terminologie nous ne donnions l’impression de penser qu’il existe d’autres formes de mariage : eh bien, nous ne le pensons pas. » Raison pour laquelle le cardinal Burke continue d’affirmer – il l’a dit lors de la conférence de Limerick, puis devant les journalistes venus l’interroger – qu’il refusera la communion à un homme politique catholique ayant voté pour le « mariage » des couples de même sexe.

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© leblogdejeannesmits



2 commentaires:

Anonyme a dit…

Permettez-moi de signaler cet autre article sur ce sujet, que j'aimerais bien voir reproduit.

Anonyme a dit…

c'est le monde à l'envers, que cette manie "democratique" que les inférieurs veuillent "rectifier" par leur "opinion" "l'autorité " de leurs "supérieurs"! quelle inversion! Libre examen continue, et destruction de l'Autorité fondée par le Christ!
en effet, soit "l'autorité" EST l'Autorité et on s'y soumet, soit cette "autorité" apparente.. ne l'est pas!

 
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